Méthode pour arrêter de fumer

Première semaine

Vous allez principalement agir sur les dépendances physiologiques et comportementales. Voici la marche à suivre. Ne négligez aucune des recommandations suivantes. Toutes sont là pour vous aider à diminuer votre consommation. Ce qui, vous le constaterez vous-même, ne manquera pas de se produire.

Laissez votre corps se désintoxiquer

Dès le premier jour, attaquez vous à la dépendance physique avec l’homéopathie. À chaque fois que vous ressentez l’envie de fumer, prenez 3 granules d’isothérapique.

Au début, elles ne supprimeront pas votre besoin. Ne vous inquiétez pas. Allumez votre cigarette et attendez la réaction naturelle. Il viendra un moment où votre drogue favorite n’aura plus de goût. Lentement, l’homéopathie va entraîner votre organisme à se déshabituer du tabac.

Gardez vos granules à portée de main pour être à même de les prendre systématiquement.

Éliminez les tentations

Ne vous imaginez pas plus fort que vous ne l’êtes. Paquet, briquet et cendriers bien en vue sont des incitations à fumer. Faites les disparaître de votre regard. Pour plus d’efficacité, déposez vos cigarettes dans un endroit pas immédiatement accessible. Faire l’effort de grimper sur une chaise, de déplacer une pile de linge ou de soulever un dossier

pour obtenir l’objet convoité, annule déjà quelques automatismes. Vous ne fumerez plus ces cigarettes “machinales”, celles qu’on attrape sans en avoir envie et qui ne font même pas plaisir. De plus, en vous donnant le temps de réfléchir, cette technique vous aide à mieux cerner ce qui vous pousse à fumer.

Repérez vos conditionnements

Observez soigneusement dans quelles circonstances le désir de fumer surgit.

Posez-vous des questions:

– À quoi me sert cette cigarette?
– À quelle pensée ou à quel acte est-elle liée?
– En ai-je vraiment besoin?

Cette observation permet de faire la différence entre les cigarettes qui ont un rôle (stimuler, calmer, réconforter) et celles dont l’envie ne tient qu’à une programmation mentale.

Ces dernières interviennent toujours dans le même contexte. Elle sont associées à un comportement précis et correspondent seulement à un réflexe conditionné (comme le cas du téléphone cité plus haut). Ce sont elles que vous allez, dans un premier temps, combattre.

Leur simple reconnaissance doit déjà vous amener à en proscrire sans difficulté un certain nombre. Se dire “là, c’est idiot de fumer, je peux m’en passer” peut suffire.

Modifiez vos habitudes

Les réflexes conditionnés ont souvent la peau dure. Si vous avez du mal à les empêcher de fonctionner, utilisez la technique des comportements incompatibles. Appliquée par les psychologues comportementalistes, elle marche très bien.

Son principe: se mettre dans l’incapacité d’accomplir simultanément 2 actions contradictoires.

Pour reprendre l’exemple du téléphone: obligez vous à composer le numéro AVANT d’allumer la cigarette. Comme celle-ci n’est pas à portée de main, il vous sera difficile, une fois la conversation engagée, de l’interrompre pour aller chercher votre paquet. Bientôt, l’équation coup de fil/tabac sortira de votre esprit.

De même, si vous avez pris le pli de fumer lorsque vous lisez dans le salon, allez lire dans votre chambre en décidant que cette pièce ne doit jamais être enfumée. Un peu plus tard, vous pourrez réintégrer votre fauteuil. Il ne déclenchera plus automatiquement le geste nocif.

Essayez ainsi de prendre le contre-pied des habitudes que vous avez repérées.

Vos aides

Cette première semaine se caractérise par une souplesse d’action (vous réduisez votre consommation à votre gré). Optimisez vos résultats à l’aide de quelques astuces.

Adoptez un régime peu toxique

Réduisez les excitants: café, thé, alcool, viande rouge. Ils incitent à fumer. Plus vous éliminez les toxines de votre organisme, mieux il se passera de tabac.
Faites une large part aux fruits et légumes frais. La vitamine C qu’ils contiennent favorise la désintoxication. De plus, c’est un excellent stimulant. Il remplace avantageusement l’effet “dopant” de la nicotine.

Oxygénez vous

Les exercices respiratoires sont excellents pour éliminer les dépôts de goudron et de nicotine. Marchez, courez, en pensant à expirer longuement pour expulser ces ennemis. Vous serez moins tenté ensuite de les réintroduire dans vos poumons.

Usez et abusez des substituts

Le bâton de réglisse en est un excellent. Grignoter des petits carrés de pomme, boire un verre d’eau, mâcher du chewing-gum sont autant de moyens de résister à l’appel du tabac. Ils entrent d’ailleurs dans la catégorie des comportements incompatibles. On ne peut pas boire et fumer simultanément.

Changez de plaisir

Remplacez celui de la cigarette par un autre, d’égale importance. Savourer un chocolat après le repas peut favoriser la
disparition d’un réflexe conditionné, fréquent chez les fumeurs. N’oubliez pas les satisfactions mentales. Triompher de son envie de fumer est une vraie joie.

Accordez vous des bons et des mauvais points

– Une restriction importante: bon point.
– Un relâchement dans vos efforts: mauvais point.

Le bon sera récompensé par une activité agréable (petit achat, soirée ciné), le mauvais par une désagréable (corvée de poubelle, privation quelconque). Faites participer votre entourage, de manière à ce qu’il soit là pour vous rappeler vos engagements.

<<Cliquez ici pour avoir la deuxième partie>>