Deuxième semaine
Votre organisme commence à se déshabituer progressivement du tabac. Mentalement, le déconditionnement opère et va continuer d’opérer. Vous allumez beaucoup moins de cigarettes.
Reste à s’attaquer aux irréductibles. Celles dont vous avez l’impression de ne pas pouvoir vous passer.
La plupart sont liées à des émotions. Ce sont vos béquilles. Vous avez pris l’habitude d’y recourir dans les moments d’inconfort psychique ou de survoltage. Elles masquent vos débordements émotionnels et vous aident à mieux les supporter.
Cette seconde étape va vous permettre de venir à bout de cet ultime conditionnement.
Devenez plus directif
Jusque là, vous avez diminué votre consommation comme cela vous venait. Maintenant, comptez où vous en êtes et obligez vous à une réduction quotidienne contrôlée. Elle doit impérativement aboutir à rien du tout le dernier jour.
Ce n’est pas dramatique. Normalement, vous ne devriez avoir à supprimer qu’1 à 3 cigarettes par jour. De plus, cette règle s’accompagne de mesures qui en facilitent l’application.
Réactivez vos motivations
Votre bristol est là pour vous rappeler les bénéfices qui vous attendent. Relisez le. Constatez les progrès accomplis et leurs résultats positifs. Vous êtes déjà mieux dans votre corps et dans votre tête.
En soi, c’est un puissant moteur pour persévérer. Félicitez vous et projetez vous dans l’avenir. Excellente stimulation qui vous incitera à faire le maximum pour gagner ce challenge.
Comment espacer de plus en plus vos prises
Supprimer quotidiennement 2 ou 3 cigarettes signifie allonger encore le laps de temps entre les prises.
Vous l’avez déjà beaucoup écarté et craignez de craquer avant la fin du délai que vous vous imposez. Pour contourner le problème, utilisez le système du “1 heure à la fois”.
Ne pensez pas “je ne dois pas toucher une cigarette de la matinée”. Cette épreuve décourage d’avance. Et que faites vous pour vous réconforter? Vous en grillez une.
Dites vous plutôt “je n’en touche pas pendant 1 heure. Après, on verra”. L’heure écoulée, reprogrammez vous sur une autre heure, voire 1/2 heure. De report en report, vous arrivez, sans vous en apercevoir, à un temps beaucoup plus long.
Les 2 minutes qui sauvent
Avez-vous que l’envie de fumer, si forte soit-elle, disparaît au bout de 2 minutes? Il faut trouver le moyen de détourner votre attention pendant ce court moment. Vous y parviendrez sûrement en comptant lentement jusqu’à 120, tout en vous concentrant sur votre respiration. Sentez l’air qui pénètre dans vos narines, s’installe dans vos poumons, le bien-être que cela vous procure. L’envie a disparu. Sauvé pour un bout de temps.
Faites la chasse à vos émotions
Pour réduire à néant la dépendance émotionnelle, rien de tel que de s’attaquer directement à sa cause. Vos émotions ne vous inciteront plus à fumer si vous apprenez à mieux les gérer. Contrôlées, elles deviennent supportables sans qu’un apport extérieur soit nécessaire.
Admettons que vous fumez pour calmer votre colère. Si vous pouvez avoir prise sur elle, la cigarette perd son utilité. Le contrôle des réactions émotives est une phase importante de cette méthode car il garantit l’abstinence future. C’est, la plupart du temps, à l’occasion d’émotions non maîtrisées que le fumeur rechute. Nous ne restons jamais une journée sans que de multiples sentiments nous traversent. Voici comment empêcher ceux-ci de nous déborder.
L’arrêt des pensées
De quoi naissent les émotions? Des pensées qui surgissent pour un motif ou un autre et troublent notre esprit. Faites le vide dans celui-ci et l’émotion disparaît d’elle-même.
L’arrêt des pensées consiste à bloquer toutes celles qui vous perturbent et engendrent le besoin de fumer.
Exercez vous à dire “stop! calme toi”, dès que l’une d’elles fait irruption. Vous établissez ainsi un réflexe conditionné, positif cette fois.
– Un truc pour le rendre plus efficace: lorsque vous êtes tranquille et serein, associez cette sérénité à un objet (pendentif, cailloux, ce que vous voulez). Gardez ce talisman sur vous et quand une pensée énervante apparaît, prenez le en main. Il vous ramènera au moment paisible.
L’observation de l’esprit
Cette fois, au lieu de chercher à lutter contre la pensée perturbante, examinez là.
- Comment est-elle venue ?
- A-t-elle vraiment une raison d’être ?
- À qui fait-elle du mal ?
- Pourquoi mon esprit s’y accroche-t-il ?
C’est un excellent moyen de relativiser les choses et de court-circuiter l’émotion. Nous nous apercevons souvent que nous ruminons pour des broutilles en leur laissant prendre des proportions énormes. On peut alors plus facilement calmer le jeu. Et parvenir à se sentir mieux sans cigarette.
Vos aides
Tout ce qui vous calme, vous équilibre est bienvenu. N’attendez pas d’être à cran pour mettre ces moyens en œuvre. Utilisez-les chaque jour systématiquement. Ils seront vos meilleurs alliés vers le succès final.
La valériane
Grâce à ses propriétés calmantes et relaxantes, elle lutte efficacement contre la nervosité et l’irritabilité. Avec 2 ou 3 gélules quotidiennes, vous obtiendrez en continu un effet calmant.
La sophrologie
Méthode mise au point par Alfonso Caycedo, professeur à la faculté de médecine de Madrid. Ses applications sont multiples. Elle inclue plusieurs degrés.
Le premier, appelé sophronisation simple, vous suffira. Installé confortablement, détendez, un à un, tous vos muscles. Pour cela, visualisez chaque partie de votre corps, sentez si elle est tendue et relâchez la tension. Relaxez de même votre esprit, en visualisant une zone de calme à l’intérieur de votre tête.
Plongez en elle. Vous êtes à un niveau entre veille et sommeil. Après quelques minutes, revenez lentement à la surface. Ouvrez les yeux. Vous éprouvez une grande sensation de paix.
Le cinéma intérieur
En état de sophronisation, visualisez un film dont vous êtes le héros. Vous affrontez avec aisance toutes les situations qui vous étaient pénibles.
En imagination, vous maîtrisez vos émotions et faites preuve d’un calme olympien. Vous vous voyez aussi en train d’expliquer à votre entourage combien s’arrêter de fumer est un jeu d’enfant. En gravant en vous ce que vous voulez être vous finirez par l’être.
Le Qi Gong
Technique orientale excellente contre le déséquilibre nerveux. Pratiquez cet exercice: Assis, bras détendus, mains posées sur les cuisses, les yeux mi-clos, respirez régulièrement, la bouche à demi entrouverte. Gardez un moment cette position. Puis, avalez votre salive et entrechoquez les dents 10 à 15 fois. Idéal pour vous rendre moins irritable.
Dernier jour
Bravo! Bravissimo! Pas la moindre cigarette à vos lèvres. Aucune envie de fumer. Vous considérez votre ancienne dépendance avec un recul parfaitement zen. Vous êtes dé-ta-ché
<<Cliquez ici pour avoir une méthode pour arrêté de fumer>> Celle que j’ai utiliser personnellement.
Résultat : J’ai pas toucher à la cigarette depuis 5 ans.
J’en ai trouver une moins chère et tout aussi efficace : <<Cliquez ici>>